Lundi 07 avril

Lecture: Ezéchiel 8 ; Jean 20

« Et il me dit : Fils de l’homme, vois-tu ce qu’ils font,
les grandes abominations que commet ici la maison d’Israël, pour que je m’éloigne de mon sanctuaire ? »
(Ezéchiel 8 :6)

Un an et deux mois après la première vision (v. 1), Ezéchiel, qui reçoit la visite des anciens de Juda, est transporté en esprit à Jérusalem où il voit des visions de la condition dramatique de la maison d’Israël. Il raconte ensuite ce qu’il a vu. La première vision concerne la gloire de l’Eternel. A l’entrée de la porte intérieure, il voit « l’idole de la jalousie » qui ne peut que provoquer la jalousie de Dieu. « Nul ne peut servir deux maîtres » (Mat. 6 :24). Dieu déclare : « vois-tu ce qu’ils font, les grandes abominations que commet ici la maison d’Israël, pour que je m’éloigne de mon sanctuaire ? »

Ezéchiel est ensuite amené vers un endroit où 70 anciens servent des idoles « dans les ténèbres… chacun dans sa chambre… ils disent : L’Eternel ne nous voit pas » (v. 12). Quelle ironie ! Ils étaient observés non seulement par Dieu, mais aussi par un prophète qui vivait à plus de mille kilomètres de là ! Puis, Ezéchiel est conduit à l’entrée de la maison de l’Eternel où des femmes assises pleurent Thammuz, un dieu de la végétation, qui était censé mourir chaque année à la fin de l’été, ce qui explique les pleurs, et renaître au printemps (v. 14). Ce même développement atteint notre société par le culte de l’écologie, de « Mère Nature » et du « Nouvel Age ». Enfin, Ezéchiel voit, dans le parvis intérieur, 25 hommes qui adorent le soleil, en tournant le dos au temple. Quel drame de voir des croyants tourner le dos à l’Eglise, le temple de Dieu! Cela ne peut qu’amener le juste jugement de Dieu (v. 18).