Lundi 28 avril

Lecture: Ezéchiel 29 ; Actes 20

« Voici, j’en veux à toi, Pharaon, roi d’Egypte, grand crocodile et qui dis : Mon fleuve est à moi, c’est moi qui l’ai fait
Lorsqu’ils se sont appuyés sur toi, tu t’es brisé…
Je ferai du pays d’Egypte un désert et une solitude »
(Ezéchiel 29 :3, 7, 10)

Le jugement de l’Egypte commence par une parabole : Le Pharaon est dépeint sous la forme d’un « grand crocodile ». Satan lui-même est derrière l’Egypte – le monde ! En effet, « le monde entier est sous la puissance du malin » (1 Jean 5 :19) et Satan est appelé « le prince du monde » (Jean 14 :30). Il défie Dieu et se prend lui-même pour le Créateur. Dieu lui déclare : « Tu dis :Mon fleuve est à moi, c’est moi qui l’ai fait » (Ez. 29 :3). Dans leur aveuglement, les gens du monde prennent la gloire pour ce qu’ils atteignent dans la vie et pour les possessions qu’ils peuvent accumuler ! Les théories du « Nouvel Age » incitent les gens à se croire Dieu et à se passer d’un Créateur, tant comme origine que comme soutien de toutes choses. Pharaon avait montré un orgueil fou, en se considérant comme le créateur et le possesseur du Nil (v. 3 et 9). De même l’orgueil est partout présent dans le monde !

Ne pensons pas que le monde soit inoffensif ! C’est un « grand crocodile » qui est prêt à nous dévorer. C’est pourquoi l’apôtre Jean nous met en garde contre l’amour du monde : « N’aimez pas le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. (1 Jean 2 :15). Ne nous appuyons pas sur le monde. Son soutien est semblable à un roseau qui se brise (Ez. 29 :6-7, 16). Mettons plutôt notre confiance dans le Seigneur !