La septième année après la déportation, quelques anciens viennent de nouveau vers Ezéchiel pour consulter l’Eternel (v. 1). Mais Dieu n’est pas prêt à leur répondre (v. 3), car comme auparavant, ils portent leurs idoles dans leur cœur (14 :3). Si nous voulons entendre la voix du Seigneur, nous devons d’abord être prêts à renoncer aux idoles qui ont usurpé sa place dans nos cœurs ! Dieu demande à Ezéchiel de leur rappeler les abominations de leurs pères (v. 4). Il s’était fait connaître à eux dans le pays d’Egypte pour les faire passer dans un pays qu’il avait « cherché pour eux, pays où coulent le lait et le miel, le plus beau de tous les pays » (v. 5-6). Mais ils s’étaient révoltés contre lui, ne voulant pas l’écouter, ni abandonner les idoles de l’Egypte. Dieu eut la pensée de répandre sa colère sur eux, mais y renonça par égard pour son nom (v. 7-12). Mais malgré une telle miséricorde, la maison d’Israël se révolta contre lui dans le désert (v. 13-20), et même leurs fils firent de même (v. 21-26).
Après être entré dans le pays promis, le peuple s’enfonça dans le mal jusqu’à sacrifier des enfants à de faux dieux (v. 27-31). Ils déclarèrent : « Nous voulons être comme les nations » (v. 32). Immoler des enfants à des idoles nous paraît impensable, mais donner à nos enfants l’exemple d’une vie chrétienne envahie d’idoles, c’est déjà se diriger dans cette mauvaise direction ! Montrons-leur plutôt l’exemple d’une vie consacrée au Seigneur et apportons aux réunions les prémices de nos expériences du Seigneur, afin d’être « pour lui un parfum d’une agréable odeur ». En effet, il recherche « nos offrandes » (v. 40-41).