Vendredi 07 mars

Lecture: Jérémie 35 ; Luc 13

« On a observé les paroles de Jonadab, fils de Récab…
Ils ont obéi à l’ordre de leur père, et moi, je vous ai parlé
dès le matin, et vous n’avez pas écouté »
(Jérémie 35 :14)

Les Récabites étaient des Kéniens, de la famille de Jéthro, beau-père de Moïse. Venus avec Israël en Canaan, ils restaient nomades comme les bédouins. Après l’exemple de la désobéissance concernant les esclaves, au chapitre 34, l’obéissance des Récabites est donnée en exemple dans ce chapitre. Il n’est pas fait l’éloge des instructions relatives à la vie nomade de Jonadab, mais de l’obéissance inébranlable dont ses descendants faisaient preuve : elle était l’affaire de tous sans exception, à tous les niveaux et dans toutes les circonstances. Par opposition, les fils d’Israël n’ont pas écouté leur Dieu (v. 14).

Pourtant, le Seigneur avait envoyé tous ses serviteurs, les prophètes, dès le matin pour leur dire : « Que chacun revienne de sa mauvaise voie, amendez vos actions, n’allez pas après d’autres dieux pour les servir, et vous resterez dans le pays que j’ai donné à vous et à vos pères. Mais vous n’avez pas prêté l’oreille, vous ne m’avez pas écouté » (v. 15). Cela montre bien que la déportation à Babylone n’était pas une fatalité. Si le peuple avait obéi à Dieu, il aurait pu rester dans le bon pays ! Nous pouvons appliquer cela à la condition de l’Eglise dans notre ville. Si chacun avait été obéissant au Seigneur, la situation serait tout autre !

Dieu répète le reproche qu’il adresse à son peuple : « Oui, les fils de Jonadab, fils de Récab, observent l’ordre que leur a donné leur père, et ce peuple ne m’écoute pas ! » (v. 16). Pour la quatrième fois, Dieu déclare : « parce que je leur ai parlé et qu’ils n’ont pas écouté, parce que je les ai appelés et qu’ils n’ont pas répondu » (v. 17). Et nous, allons-nous lui répondre ?