Samedi 24 février

Lecture: Exode 30; Actes 2

Lorsqu’Esaïe a vu le Roi, l’Eternel des armées, il a réagi en disant : « Malheur à moi, je suis perdu ! » Cela fait écho à ce que Dieu a dit à Moïse, lorsque ce dernier lui a demandé de lui montrer sa gloire : « L'Eternel dit : Tu ne pourras pas voir ma face, car l'homme ne peut me voir et vivre » (Ex. 33:20). C’est une grâce de voir le Seigneur dans une telle vision céleste. Lorsque le séraphin a touché les lèvres d’Esaïe avec une pierre ardente, il a dit : « Ceci a touché tes lèvres ; ton iniquité est enlevée, et ton péché est expié » (Es. 6:7). Puis le Seigneur a posé cette question au verset 8 : « J'entendis la voix du Seigneur, disant : Qui enverrai-je, et qui marchera pour nous ? ». Dieu ne veut forcer personne à répondre à son appel. Il cherche et demande : « Qui enverrai-je ? » (v. 8).

Nous, les êtres humains, sommes facilement présomptueux. Mais Dieu n’impose pas sa volonté. Il demande : « Qui enverrai-je, et qui marchera pour nous ? » Et si personne n’est prêt, il attend !

Esaïe a pu répondre : « Me voici, envoie-moi » (Es. 6:8). Il était prêt ! Cette réaction est merveilleuse parce que c’est le Seigneur qui l’a appelé. A l’inverse, à notre époque, beaucoup sont envoyés par des organisations ou des œuvres missionnaires sans avoir été envoyés par le Seigneur.