Les rois de Juda, les prophètes et les sacrificateurs sont tous ensemble désignés comme des bergers infidèles (v. 1-2). Le Seigneur, « le grand berger des brebis » (Héb. 13 :20), sera « un Germe juste; il régnera en Roi… on l’appellera : l’Eternel notre justice » (v. 5-8).
Le cœur du prophète est brisé en pensant à l’infidélité des prophètes, qui vivent dans l’adultère, et disent les visions de leur cœur, et non ce qui vient de la bouche de l’Eternel (v. 9-16). « Ils disent à ceux qui suivent les penchants de leur cœur : Il ne vous arrivera aucun mal » (v. 17). Le Seigneur déclare à leur sujet : « Je n’ai point envoyé ces prophètes, et ils ont couru ; je ne leur ai point parlé, et ils ont prophétisé » (v. 21). Celui qui a entendu sa parole doit la rapporter fidèlement, sans mêler la paille au froment (v. 28). Si c’est véritablement la parole du Seigneur qui est annoncée, elle doit être semblable à un feu et à un marteau qui brise le roc (v. 29). C’est ce que les disciples qui se rendaient à Emmaüs ont expérimenté (Luc 24 :32). Le Seigneur exprime sa colère, en disant « Voici, dit l’Eternel, j’en veux aux prophètes qui prennent leur propre parole et la donnent pour ma parole » (v. 31). « Je ne les ai point envoyés, je ne leur ai point donné d’ordre. Et ils ne sont d’aucune utilité à ce peuple, dit l’Eternel » (v. 32). « Vous tordez les paroles du Dieu vivant » (v. 34). Cela doit nous servir d’avertissement ! Laissons la parole du Seigneur accomplir son œuvre en nous et dispensons-la ensuite fidèlement.