Dans ce chapitre, une parole est adressée à Pharaon pour l’avertir que le sort qui attend l’Egypte est le même que celui de l’Assyrie. Dieu déclare à Ezéchiel : « Fils de l’homme, dis à Pharaon, roi d’Egypte, et à sa multitude : A qui ressembles-tu dans ta grandeur ? Voici, l’Assyrie était un cèdre du Liban ; ses branches étaient belles, son feuillage était touffu, sa tige élevée… » (v. 2-3). Cette nation fut longtemps le pouvoir dominant du monde antique. Mais cette grandeur fut un piège pour les Assyriens et les conduisit à devenir orgueilleux : « son cœur était fier » (v. 10).
« C’est pourquoi… parce que son cœur était fier… Je l’ai livré… » (v. 10-11). Dieu les livra dans la main des Babyloniens. Ninive, la capitale de l’Assyrie, tomba vers 612 av. J.-C. et trois ans plus tard, l’Assyrie fut complètement conquise. « Des étrangers, les plus violents des peuples, l’ont abattu et rejeté ; ses branches sont tombées dans les montagnes… et tous les peuples de la terre se sont retirés de son ombre » (v. 12).
L’Eternel conclut en disant : « A qui ressembles-tu ainsi en gloire et en grandeur… tu seras précipité… avec ceux qui ont péri par l’épée. Voilà Pharaon et toute sa multitude ! dit le Seigneur, l’Eternel » (v. 18). L’exemple de la fin des Assyriens aurait dû mettre les Egyptiens en garde pour qu’ils n’agissent pas de la même manière. Apprenons des leçons de l’histoire : « Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles » (Jacq. 4 :6). « Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève au temps convenable » (1 Pie. 5 :6).