Dans ce chapitre, nous retrouvons le char vivant qui porte le trône de Dieu. C’est de là que Dieu dirige toutes les opérations de salut comme de jugement ! Le « saphir », de couleur bleue, évoque la gloire et la sainteté de Dieu. Le trône de Dieu est étroitement lié à la gloire. Lorsque chacun respecte l’autorité du Seigneur et se soumet à son trône, la gloire et la véritable unité sont manifestées dans l’Eglise. Les quatre êtres vivants, coordonnés avec précision, peuvent alors se déplacer selon les directives du Seigneur !
« L’homme vêtu de lin » doit aller à l’intérieur du char composé des quatre êtres vivants pour y chercher des charbons ardents et les répandre sur la ville. Au chapitre précédent, il avait agi pour préserver les fidèles du jugement, mais maintenant, il doit exercer le jugement sur la ville de Jérusalem. Dieu n’est pas seulement amour, il est aussi justice ! (v. 2-7).
Les chérubins ont une forme de main d’homme (v. 8) et une de leur face est celle d’un homme (v. 14). La gloire est divine et céleste, mais elle s’exprime au travers de notre humanité. Quand les chérubins marchent, les roues cheminent à côté d’eux (v. 16). La gloire n’est pas statique ! Mais, si nous résistons au Seigneur, la gloire finit par quitter la maison de Dieu, même si elle s’arrête à l’entrée de la porte de la maison, comme si Dieu la quittait avec regret (v. 19). Mieux vaut se soumettre au trône de Dieu et marcher « droit devant soi » (v. 22), en exerçant chacun fidèlement notre fonction, afin que la gloire de Dieu ne quitte pas sa maison.