Ezéchiel fut emmené en Babylonie lors de la deuxième déportation en 597 (v. 2). Cinq ans après sa déportation, il avait environ 30 ans (v. 1) ; il fut alors appelé à servir comme prophète. Dans ce moment de désillusion, les cieux s’ouvrirent pour l’encourager et pour lui donner l’optique divine sur la situation actuelle : même si le peuple était en partie déporté dans le pays de ses ennemis, l’œuvre de Dieu continuait. Il était toujours sur le trône. La vision commence par une terrible tempête venant du nord. Le trône de Dieu apparaît dans la tempête : c’est Dieu qui est à l’origine du jugement sur le peuple juif: « Je regardai et voici, il vint du septentrion un vent impétueux, une grosse nuée et une gerbe de feu qui répandait de tout côté une lumière éclatante » (v. 4). Au centre apparaissent « quatre êtres vivants » (v.5). Ils ont chacun quatre faces qui évoquent les traits de la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ : son humanité (la face d’homme), sa royauté (la face de lion), son service (la face de bœuf) et sa divinité (la face d’aigle). Il s’agit d’une « image de la gloire de Dieu » (v. 28). De même que la gloire a rempli le tabernacle, puis le temple, la gloire de Dieu doit remplir l’Eglise, pour qu’elle soit « une Eglise glorieuse » (Eph. 5 :27). Chacun des êtres vivants marche droit devant soi (v. 9), et va où l’Esprit le pousse à aller (v. 12). Du feu circule entre les êtres vivants et il en sort des éclairs. Ils courent et reviennent comme la foudre (v. 12-14). Si la gloire remplit l’Eglise, nous ne pourrons pas rester statiques ni passifs, mais il y aura du mouvement, des éclairs - l’opération du Dieu vivant comme le jour de la Pentecôte.