Jotham, le fils d’Ozias, ne fut pas un mauvais roi. « Toutefois, le peuple se corrompait encore » (2 Chron. 27:2). Les portes du temple restèrent fermées. Le peuple offrait encore des sacrifices et des parfums sur les hauts lieux. Son père Ozias fut sur ce point un mauvais exemple pour lui, et son fils Achaz (la troisième génération) fut le pire roi de Juda : il sombra dans une abominable idolâtrie. En l’espace de trois générations, le roi et tout le peuple devinrent totalement corrompus ! C’est une évolution tragique.
Il n’est pas rare de voir une telle évolution dans le cours de l’histoire. La première génération marche selon la droiture ; la deuxième est moins bonne ; et avec la troisième génération, tout est perdu. Nous avons cependant l’espérance qu’un reste subsiste pour aller de l’avant ! Ne baissez pas les bras. Même si tout paraît déchu et sans espoir, rappelez-vous qu’Esaïe a prophétisé qu’il subsisterait un reste : « Et s’il y reste encore un dixième des habitants, ils reviendront pour être la proie des flammes. Mais, comme le térébinthe et le chêne conservent leur tronc quand ils sont abattus, une sainte postérité renaîtra de ce peuple » (Es. 6:13). A l’époque la plus sombre, sous le règne du roi Achaz, Dieu a donné à Esaïe la merveilleuse révélation de la venue du Messie ! C’est alors même que tout paraissait perdu et sans espoir que Dieu a révélé à Esaïe l’Oint, le Christ glorieux. C’est ainsi que Dieu agit : plus l’époque est sombre, plus sa lumière brille avec force. Il est magnifique que nous recevions aujourd’hui cette révélation par Esaïe. Cela nous guérit, nous encourage, et nous montre dans quel chemin nous devons marcher.