« Mon bien-aimé avait une vigne, sur un coteau fertile » (Es. 5:1) : Dieu avait délivré son peuple de l’Egypte pour l’amener dans le bon pays, un pays extrêmement fertile. Mais lorsque le peuple se détourna de lui et s’attacha à des idoles, Dieu l’envoya en captivité et le pays devint un désert, sous la malédiction. Ne pensez pas que Dieu hésite à exécuter un tel jugement sur son peuple.
Dans Jean 15, le Seigneur a dit : « Mon Père est le vigneron » (v. 1). Le travail dans la vigne est difficile et exige du zèle. Il est particulièrement important de couper les sarments, sinon ils ne portent pas beaucoup de fruits. Permettez-vous au Vigneron de vous émonder ? Ou préférez-vous fuir quand vous le voyez s’approcher avec son sécateur ? C’est souvent notre expérience… Le Seigneur Jésus sur cette terre n’a pas cherché à éviter les difficultés. Il a au contraire été obéissant jusqu’à la mort de la croix, à cause de la joie qui lui était réservée (voir Héb. 12:2).
Ne voulons-nous pas porter du bon fruit pour le Seigneur dans sa vigne ? Et même les meilleurs fruits ? Alors, nous devons être prêts à abandonner les choses inutiles, à être purifiés et sanctifiés ; il nous faut accepter que le Seigneur retranche çà et là. Ce n’est pas si facile d’expérimenter cette circoncision ; la doctrine est claire, mais quand la situation vient, nous préférons tous nous échapper. Nous avons beaucoup d’excuses : « Je n’ai pas le temps, j’ai encore beaucoup à faire, j’ai mon travail et j’ai d’abord besoin de vacances. »