L’Eternel dit à Jérémie d’écrire dans un livre toutes les paroles qu’il lui avait dites, depuis le premier jour où il lui avait parlé. Il espère que le peuple, en entendant tout le mal que Dieu pense lui faire, se repentira. Dieu déclare : « Peut-être … » (v. 3). Ceci nous rappelle que nous avons une volonté libre et que Dieu ne va pas nous forcer à lui obéir. Jérémie espère que le peuple écoutera la parole de Dieu, si celle-ci est mise par écrit et lui est lue. Et il déclare : « Peut-être… que chacun reviendra de sa mauvaise voie » (v. 7). Réalisons-nous quel privilège nous avons d’avoir dans nos mains « le Livre » avec toutes les paroles que Dieu a dites à son peuple au cours des siècles. Allons-nous les lire régulièrement ? Et répondre à son appel ?
Un jeûne est publié pour tout le peuple et Baruc lit dans le livre les paroles de Jérémie, dans la maison de l’Eternel (v. 9). Les réunions sont des convocations solennelles que nous ne devons pas négliger (Héb. 10 :25). Nous nous y rendons d’abord pour offrir à Dieu nos actions de grâces et ensuite pour laisser Dieu nous rappeler sa Parole vivante (2 Pie. 1 :19).
Les paroles lues par Baruc sont rapportées au roi Jojakim qui envoie prendre le livre. Lorsqu’on lui lit quelques feuilles, le roi coupe le livre avec le canif du secrétaire et le jette dans le feu du brasier, sans aucune crainte de Dieu (36 :20-24). Dieu demande ensuite à Jérémie de prendre un autre livre et d’y récrire les mêmes paroles (v. 28-32). L’ennemi va tout faire pour retrancher notre lecture de la Parole de Dieu et si possible pour qu’on la néglige jusqu’à la jeter figurativement « dans le feu du brasier ».