Ezéchiel regarde les quatre êtres vivants et remarque à côté d’eux des roues, remplies d’yeux tout autour (v. 15-19). Les quatre êtres vivants vont où l’Esprit les pousse à aller et les roues s’élèvent avec eux (v. 20-21). Au-dessus des têtes des êtres vivants, il y a comme un ciel de cristal. Quand ils marchent, le bruit de leurs ailes est semblable à la voix du Tout-Puissant, comme celui d’une armée. Quand ils s’arrêtent, ils laissent tomber leurs ailes. Et au-dessus du ciel, il y a une forme de trône et sur ce trône une figure d’homme (v. 22-26). Les quatre êtres vivants forment une sorte de véhicule vivant qui porte le trône de Dieu. Ezéchiel voit comme du feu et comme une lumière éclatante : « c’était une image de la gloire de l’Eternel » (v. 28).
Cette vision nous montre que le trône de Dieu n’est pas statique. Notre Dieu est un Dieu qui agit. Si nous sommes remplis du Saint-Esprit, alors chacun marchera droit devant lui, en allant où l’Esprit le pousse à aller et toutefois, en gardant l’unité. Les quatre êtres vivants n’agissent pas de manière indépendante. Ils sont les quatre soumis au trône de Dieu et écoutent sa voix. La véritable unité consiste à être soumis à l’autorité de Dieu. Si nous traitons toute critique et source de dissension et que nous nous soumettons à l’autorité du trône de Dieu, alors Dieu aura parmi nous un véhicule vivant qui lui permettra d’opérer avec puissance. La gloire sera alors manifestée dans l’Eglise. Puissions-nous tous être gouvernés par cette vision et comme Ezéchiel, tomber sur notre face et entendre sa voix (v. 28).