Le reste du peuple de Juda avait voulu se réfugier en Egypte pour échapper aux Chaldéens. Jérémie leur annonce que leur appui allait être complètement renversé. Déjà au temps du roi Jojakim, celui-ci avait voulu s’appuyer sur l’Egypte pour échapper à la main de Nebucadnetsar. L’ambition de Pharaon était sans bornes, sa puissance était impressionnante comme le Nil en crue. Mais Dieu avait décidé de livrer l’Egypte au roi de Babylone et ses hommes vaillants sont tombés devant son armée (v. 1-12). La chute de l’armée de Pharaon ne se limitera pas à une défaite hors de son pays. L’armée de Nebucadnetsar désolera le pays d’Egypte qui sera entièrement livré aux mains des Chaldéens (v. 13-16). On mesure la folie de Juda qui avait cru y trouver refuge, malgré les avertissements de Dieu. Ne nous réfugions pas dans le monde !
Dieu a souvent parlé à Pharaon pendant sa prospérité, mais celui-ci ne l’a pas écouté et il a endurci son cœur, comme son prédécesseur, aux jours de Moïse. « Il a laissé passer le moment » (v. 17). C’est un sérieux avertissement pour nous. Dieu nous parle aujourd’hui, par tel ou tel verset de sa Parole ou peut-être par une circonstance difficile, ou même par un accident ou une maladie. Est-ce que nous recevons l’avertissement qui nous vient de sa part, ou est-ce que nous laissons « passer le moment » ? Ne lassons pas la patience de Dieu (Es. 7 :13). Dieu n’a pas l’intention de nous exterminer, mais il déclare : « Je ne puis te laisser impuni » (v. 28).