« Malheur à ceux qui tirent l'iniquité avec les cordes du vice, et le péché comme avec les traits d'un char… » (Es. 5:18). Cette description est particulièrement adéquate, car le peuple se moquait et disait : « … Qu'il hâte, qu'il accélère son œuvre, afin que nous la voyions ! Que le décret du Saint d'Israël arrive et s'exécute, afin que nous le connaissions ! » (v. 19). C’étaient des paroles évidemment ironiques. Le peuple était vraiment tombé très bas. Dans leur arrogance, les gens pensent tout savoir, et ne veulent rien recevoir de plus. Cette attitude entraîne le jugement du Seigneur : « Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres, qui changent l'amertume en douceur, et la douceur en amertume ! » (v. 20). Ce qu’ils font eux-mêmes, ils le reprochent ensuite aux autres ; tout est sens dessus dessous.
« Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux, et qui se croient intelligents ! » (v. 21). C’est l’expression de la nature déchue du vieil homme. « Malheur à ceux qui ont de la bravoure pour boire du vin, et de la vaillance pour mêler des liqueurs fortes ; qui justifient le coupable pour un présent, et enlèvent aux innocents leurs droits ! » (v. 22-23). Il s’agit de la condition du peuple de Dieu et non de la description des incroyants !
« C'est pourquoi, comme une langue de feu dévore le chaume, et comme la flamme consume l'herbe sèche, ainsi leur racine sera comme de la pourriture, et leur fleur se dissipera comme de la poussière ; car ils ont dédaigné la loi de l'Eternel des armées, et ils ont méprisé la parole du Saint d'Israël. C'est pourquoi la colère de l'Eternel s'enflamme contre son peuple, il étend sa main sur lui, et il le frappe ; les montagnes s'ébranlent ; et les cadavres sont comme des balayures au milieu des rues. Malgré tout cela, sa colère ne s'apaise point, et sa main est encore étendue » (v. 24-25). Selon notre mesure, la punition serait déjà suffisante, mais pas pour Dieu.